L’optimisme au secours du manager

Dans sa conférence Pourquoi y a-t-il du management plutôt que rien ?  Philippe Gabilliet nous livre la clé essentielle du management aujourd’hui, la considération. 

J’ai eu la chance d’assister à la conférence « Pourquoi y a t-il du management plutôt que rien ? » de Philippe Gabilliet au Trianon, le 4 février dernier lors du lancement du Festival des Énergies Positives édition 2019. Je décide de faire paraître cette conférence dans la rubrique CRAZY! business car en écoutant ce chercheur en management et professeur à l’ESCP Europe, je me dis que oui, il existe un CRAZY! mode de management dont je retiens une des clés : la considération.

Philippe Gabilliet a d’abord tenté de répondre à la question suivante : que se passe-t-il quand il n’y a plus de management ? Sa réponse est simple : en général il ne se passe plus rien ; la nature humaine reprend ses droits et c’est la pagaille. Les managers se font souvent taper dessus. Mais qu’est-ce que manager en réalité ? C’est faire réussir les autres et atteindre des objectifs ensemble. La réalité actuelle des entreprises n’est pas toujours optimiste. Le problème récurrent du manager contemporain est qu’il a le sentiment que ses ressources ne cessent de diminuer alors que ses contraintes ne cessent de croître. Terrain idéal pour le développement de l’agressivité et d’un fort sentiment impuissance.  

L’optimisme peut alors apparaître comme une solution. Le manager optimiste se dit : « Mon environnement est incertain, mais j’y vais, je fais avec, car je n’ai pas de prise directe dessus. Je parie sur l’intelligence des autres et leur bonne volonté.» Quels sont les leviers d’action du manager optimiste ? 

Avoir le culte du point fort

Toujours s’efforcer de regarder ce qui va bien et ce sur quoi on peut capitaliser

Être lucide sur la responsabilité

Qu’est-ce qui me regarde moi ? Sur quels domaines ai-je une marge de manœuvre ? Afin de ne pas dépenser du temps à regarder les choses sur lesquelles on n’a pas de prise. 

L’audace créative

Oser trouver des solutions que les autres n’ont pas encore imaginées, aller là où les autres ne sont pas encore allés. L’audace créative refuse le perfectionnisme, car elle agit. Presque toutes les solutions à des grands problèmes étaient imparfaites lorsqu’elles ont émergé.

Créer les conditions d’une confiance équitable

Cela passe par la considération. 

En conclusion, le manager optimiste est celui qui est capable de se demander chaque matin : au fait, c’est comment de travailler avec moi ? Est-ce que je me ferais confiance ? Est-ce que je suis équitable ? Et il estimera qu’il a réussi sa mission lorsqu’un collaborateur dira de lui : « Avec lui tout n’était pas parfait, mais on croyait que tout était possible ! »

2 commentaires sur “L’optimisme au secours du manager

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