Frédéric Mégnien : l’empathie et la générosité, secret de liens humains renforcés

Voilà, nous avons un nouveau président de la République. Il en a du boulot pour panser et raccommoder la France. Mon fil pour recoudre les plaies, c’est la réhumanisation de la société. C’est pour cela que j’ai à coeur de faire parler des personnes qui agissent dans leur écosystème pour remettre du lien, de la considération, de l’écoute, de la solidarité entre les gens. 

Voici ce que j’ai exploré à ce jour comme solutions pour réhumaniser notre monde : 

  • La permaculture comme solution pour construire une nouvelle société reconnectée au vivant ;  
  • Le collectif citoyen comme élément fertilisant de l’empowerment de l’individu et revitalisant de la politique d’une commune ; 
  • Le système de pilotage d’un nouveau genre comme élément d’engagement de l’entreprise vers la responsabilité sociétale ;
  • La finance responsable comme élément régénérant d’un territoire ;
  • L’Economie Sociale et solidaire (ESS) comme une réalité (et non un concept de doux rêveurs utopistes) qui crée des emplois durables et a un rôle à jouer dans la transition vers de nouveaux modèles économiques ;
  • La mini-forêt urbaine comme moyen de réoxygéner les villes pour les rendre mieux vivables ;
  • L’école aux pédagogies ouvertes sur le monde et d’apprentissage par l’action pour révéler le super pouvoir qui sommeille en chaque jeune.

Avec ce portrait, je vous emmène à la rencontre de Frédéric, être libre et généreux aux étoiles dans les casseroles et dans le coeur. Inspirez-vous du parcours de cet homme qui a toujours refusé de se laisser enfermer dans un système et a appris à puiser dans ses ressources intérieures pour repartir. Il a aujourd’hui décidé d’aider ceux qui sont en galère en les formant à un métier qui le passionne, celui de cuisinier, et d’ainsi leur redonner confiance pour les emmener vers la construction d’un projet professionnel, processus essentiel pour se sortir de la précarité. Mais ce que je trouve particulièrement intéressant chez Frédéric, c’est son empathie, sa capacité à se mettre à la place de l’autre et à comprendre ses besoins, développant ainsi un lien fort entre les êtres. Selon lui, c’est la clé pour sauver notre monde : être capable de se mettre à la place des autres, de nos enfants, de notre futur pour agir mieux ensemble au présent. 

Les jardins de l’Hamadryade sont nichés au bout des immeubles de Mons en Baroeul, à la limite de Villeneuve-d’Ascq, derrière une zone d’activités. Je cherche un peu l’entrée, repère l’enseigne et arrive sur un parking à l’ombre d’un immense saule pleureur. Il semble là depuis si longtemps, gardien d’un temps dont plus personne ne se souvient, d’un temps où il y avait des champs et des jardins dans ce quartier périphérique de Lille. Les hamadryades sont les nymphes des arbres, elles naissent et meurent avec eux. Peut-être l’une d’entre elle se cache-t-elle encore au creux du vieil arbre. J’entre dans la petite véranda qui sert d’entrée : un vieux bar en bois, un canapé dans le quel j’ai immédiatement envie de me laisser tomber, des plantes. J’arrive dans le restaurant. Frédéric y a beaucoup travaillé pendant le premier confinement. Il a tout redécoré à partir de matériaux de récupération. C’est chaleureux, les murs sont habillés de bois, le bar présente sa sélection de vins, bières et gins locaux. Il y a aussi des livres d’auteurs du Nord. Frédéric soutient tout ce qui l’emballe : les producteurs, les auteurs, les artistes, les entrepreneurs locaux et tous ceux qui ont une idée qui le touche. Nous nous asseyons près de la cheminée avec vue sur le jardin qui se prépare à accueillir des repas, des fêtes, des moments de détente, des rencontres mais aussi à produire fruits et légumes. Les jardins de l’Hamadryade, c’est un lieu où l’on se reconstruit, où l’on expérimente, où l’on expose, où l’on s’exprime, où l’on vit.

Un parcours guidé par l’amour de la cuisine

La grand-mère de Frédéric était cuisinière dans des maisons bourgeoises. Elle transmet son art à sa fille qui le transmet à son tour à son fils. Frédéric cuisine beaucoup avec sa mère. Ce sont des moments gravés dans sa mémoire : moments de complicité et de légèreté avec une mère chère à son coeur, moments aussi de respiration et d’expression pour ce garçon qui n’a pas tellement confiance en lui. Ils cuisinent ensemble des gâteaux que Frédéric vend avec succès sur son stand à la braderie. Il développe son goût pour la création, le travail manuel et les contacts humains. Frédéric a du mal à entrer dans le cadre scolaire classique, il en trouve le système de notation très injuste. En première, il décide de suivre une amie qui part faire une école hôtelière.

Mais l’école hôtelière reste toujours un système d’apprentissage très scolaire. « Apprendre pendant trois semaines à éplucher un oignon ou une carotte ne m’emballais pas vraiment. Il fallait apprendre des recettes par coeur. Du coup, je me suis désintéressé de la cuisine pour privilégier le français, la gestion, les langues étrangères, l’oenologie. J’ai ainsi appris à écrire un beau menu et à gérer un restaurant. Tout cela a contribué à me faire devenir la personne je suis aujourd’hui. Dire qu’à l’époque les profs pensaient que je ne ferais jamais de cuisine… » S’il y a quelque chose qu’il ne faut jamais faire, c’est vexer Frédéric, car cela a le pouvoir de décupler ses forces ! Lors d’un séminaire franco-allemand organisé par le lycée, il rencontre une jeune allemande, Kira. Elle enverra à Frédéric le seul télégramme de sa vie : « Viens me rejoindre, j’ai du travail pour toi cet été. » Bac hôtellerie et CAP cuisine en poche, Frédéric part pour l’Allemagne. Kira deviendra sa femme. 

En Allemagne, Frédéric est embauché en cuisine dans le restaurant où Kira fait son apprentissage. Il constate qu’il ne s’est pas trompé de voie. Il apprend l’allemand. Lorsqu’il est appelé pour son service militaire, Frédéric est affecté en Hollande, à la cuisine de la mission française pour l’OTAN. Il devient le cuisinier du général de la mission. Celui qui se charge de la passation est un ancien de chez Bocuse : en trois semaines, Frédéric apprend trucs et astuces essentiels. Il ouvre de nouveau son livre de cuisine délaissé depuis l’école hôtelière, s’applique chaque jour à reprendre et refaire les recettes une par une. Il travaille et progresse. Du haut de ses 19 ans, il réussit la prouesse de cuisiner un repas pour une assemblée de hauts gradés. Félicité par la maîtresse de maison, Frédéric prend conscience de ses capacités. De 1990 à 1993, Frédéric ne va pas ménager sa peine. Il travaillera dans quatre restaurants, dont deux étoilés. Il y subira la pression des équipes dont on attend l’excellence. Il y rencontrera surtout les personnes clés de sa vie, celles qui lui feront prendre conscience de sa valeur et de son potentiel. Frédéric deviendra maître des légumes, l’artiste qui sublime en les goûts et les saveurs.  

En 1993, Frédéric accompagné de Kira revient en France fort d’une expérience unique allant du restaurant classique à l’étoilé en passant par le bistrot. Frédéric reprend le chemin du restaurant étoilé comme sous-chef dans un établissement arrageois. Il retombe dans le même cycle de pression et de doute. « Je pense qu’à chaque fois que j’étais sous pression, je me mettais dans la posture de celui qui croit qu’il n’est pas capable, alors que tout me démontrait le contraire. Dans ce restaurant, j’ai continué d’étancher ma soif d’apprentissage des goûts et des saveurs, mais je n’ai pas résisté, je suis parti. » 

En 1994, Frédéric est embauché par au restaurant des Hauts de Barbieux. Il relève le challenge de passer en un an et demi de 30 à 80 couverts en réussissant à livrer en plus 40 plateaux repas chaque jour. En 1996, à 29 ans, il se sent prêt à ouvrir son propre restaurant. Ce sera l’Auberge de Beaumont. Pendant douze ans, l’établissement est une table incontournable de Roubaix grâce à une cuisine personnelle et conviviale. Mais ce travail acharné épuise Frédéric et Kira qui sont entre temps devenus parents. Ils prennent la décision de vendre pour éviter de tout perdre. Mais vous l’aurez compris, Frédéric n’est pas du genre à rester sans rien faire. Il se souvient qu’il a toujours rêvé d’ouvrir un glacier pas comme les autres, un glacier où l’on dégusterait de la glace salée et sucrée. A l’époque c’était un concept novateur en France. Il choisit un emplacement en plein centre de Lille, rue Esquermoise, fait réaliser une coquette décoration, suit une formation chez Lenôtre et se met à confectionner des glaces aux parfums les plus surprenants : foie gras, endives-champignons, concombre-aneth, tomate-basilic. Frédéric veut ouvrir un lieu majestueux où l’on pourrait venir goûter des choses incroyables comme une salade de homard avec de la glace. « Tout ce que j’avais imaginé c’est effondré. Il y a eu la crise de 2008, l’emplacement qui s’est avéré mal choisi pour ce type de commerce, le concept trop avant-gardiste. En deux ans on a perdu toute notre trésorerie. J’ai repris un restaurant face à la Gare Lille Flandres dans un espace d’affaires. Mais ça n’a pas du tout marché avec les propriétaires. Après deux ans de galères, j’ai jeté l’éponge. »

Frédéric trouve un restaurant à reprendre, Les Jardins de l’Hamadryade. Il développe la clientèle. Son couple se sépare. Frédéric entre dans une période dominée par le doute. Il décide de vendre le restaurant. Il a de plus en plus envie de donner du sens à son métier qu’il aime tant et qui lui a permis de devenir maître de son destin. 

Les Jardins de l’Hamadryade et Graines de Bon Sens sont à l’image de Frédéric, généreux, accueillants pour se reconstruire, créer et expérimenter 

Frédéric – Je voulais créer une association qui m’aurait permis d’accompagner quelques personnes en galère après la vente de mon restaurant. Parce que finalement c’est quelque chose que j’ai constamment fait. J’aime quand les gens ou les situations ne sont pas lisses. Depuis que j’ai eu mon premier restaurant, j’ai toujours pris des jeunes en difficulté qui se faisaient bien souvent virer de leur stage ou apprentissage. Les écoles m’appelaient, et je les prenais chez moi. En quelques jours, j’instaurais avec eux un climat de confiance qui les amenait à réussir. Je leur demandais quelle était leur chanson préférée parce que je considère la musique comme un vrai moteur. J’ai gardé cette habitude aujourd’hui. Lorsque quelqu’un arrive ici pour travailler, je lui pose la même question. C’est une manière de découvrir l’univers de l’autre. Je constitue ainsi la playlist hétéroclite de l’équipe que je passe pendant que nous travaillons. La musique c’est important pour moi. Elle est toujours là, en cuisine, au bar… je déteste le silence. 

La chanson préférée de Frédéric : La quête interprétée et adaptée par Jacques Brel – auteur : Joe Darion

Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d’une possible fièvre
Partir où personne ne part

Aimer jusqu’à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D’atteindre l’inaccessible étoile

Telle est ma quête,
Suivre l’étoile
Peu m’importent mes chances
Peu m’importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l’or d’un mot d’amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s’éclabousseraient de bleu
Parce qu’un malheureux

Brûle encore, bien qu’ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s’en écarteler
Pour atteindre l’inaccessible étoile.

Frédéric – Finalement, je n’ai pas vendu le restaurant et l’idée de l’association a fait son chemin. J’ai décidé de créer un restaurant d’insertion. C’était plus ambitieux que mon projet de départ, mais ça lui donnait finalement plus de sens avec des perspectives de création d’emploi plus importantes. L’association Graines de Bon Sens est née, tout s’organisait bien, et le COVID est arrivé. Après un moment d’abattement, j’ai choisi d’utiliser cette période pour faire de gros travaux dans l’établissement aidé par des amis et tout le personnel. J’ai utilisé des matériaux et objets de récupération pour leur donner une seconde vie. Et on a fini par ré-ouvrir. 

Les Jardins de l’Hamadryade et Graines de Bon Sens : un terreau d’actions à impact positif 

Frédéric a une véritable vision de l’impact qu’il souhaite avoir sur son écosystème. Il est convaincu que l’entreprise a un rôle social crucial. Aujourd’hui, Frédéric est restaurateur, formateur, organisateur d’événements, animateur d’un jardin en permaculture, tisseur de liens, et il a mille idées à la seconde. Il suffit qu’il rencontre quelqu’un, qu’une étincelle surgisse, et c’est le début d’une coopération, d’une action solidaire ou qui tout simplement lui fait plaisir. 

Les Jardins de l’Hamadryade, entreprise d’insertion

Frédéric – Dans le domaine de l’insertion, j’ai deux préoccupations majeures. La première, un retour positif à l’emploi par une approche différente de la formation. Je ne veux pas suivre les programmes classiques de formation des cuisiniers. J’adapte chaque phase de la formation à la personnalité et au rythme de chacun. J’ai trop souffert de systèmes pédagogiques figés et normés. Ma seconde préoccupation porte sur la manière d’aborder le temps de travail. On sait tous que le secteur de la restauration est perçu comme un secteur où l’on fait beaucoup d’heures et où l’ambiance de travail est dure. Personnellement, j’ai choisi ce métier pour créer et m’exprimer, pas pour en baver en vivant des cadences infernales. Il faut prendre en compte chaque personne qui travaille dans son contexte global de vie, de famille. Se mettre à la place de l’autre pour le comprendre, c’est réfléchir sur l’humain, c’est être capable aussi de se mettre à la place de nos enfants, de notre planète pour mieux s’en occuper. Ce que nous faisons ici devrait être la règle, non l’exception.

Graines de Bon Sens, atelier chantier d’insertion

Frédéric – Graine de bon sens est une association qui reçoit, accompagne et forme des personnes en très grande difficulté, chômage de longue durée, accident de la vie long, sans diplôme… L’association cuisine aussi des repas solidaires à partir d’invendus ce qui permet d’éviter le gaspillage alimentaire tout en créant de l’emploi. Aujourd’hui, 30 repas sont livrés quotidiennement dans notre réfrigérateur solidaire à la résidence étudiante de Triolo.  Nous étudions la mise en place d’un deuxième réfrigérateur solidaire dans la métropole.

La maison du bien-être

Frédéric – Le rachat du restaurant comprenait aussi un grand terrain sur lequel se trouvait une maison. J’ai décidé à l’époque d’y installer mes parents. Mon père est décédé, et ma mère habite aujourd’hui dans une résidence pour personnes âgées. La maison ne pouvait pas rester une coquille vide. Une amie venait de terminer une formation en reïki et sophrologie. Elle avait besoin d’un local pour se lancer mais n’avait pas encore les moyens de payer un loyer. J’ai eu l’idée de rénover la maison et d’y créer quatre cabinets. Je les propose à des thérapeutes qui démarrent. Ils peuvent y voir accès sans loyer ni caution en reversant 5 euros par séance à l’association. Lorsqu’ils commencent à avoir une patientèle qui leur permet de payer un véritable loyer, ils laissent leur place à un nouveau thérapeute qui se lance. Onze thérapeutes s partagent la maison. 

Le jardin en permaculture

Frédéric – La maison du bien-être est entourée d’un immense jardin mis à la disposition des habitants du quartier qui peuvent venir le cultiver et récolter. Nous sommes en train de mettre en place un compost solidaire afin que tous les habitants puissent en bénéficier. 

Un lieu d’expression 

Frédéric – Les Jardins de l’Hamadryade sont aussi un lieu où il est possible de faire des expositions artistiques et de produire des spectacles. Ce projet me tient particulièrement à coeur. Lors du dernier téléthon, on a cuisiné tout le week-end et joué 30 heures de musique non stop, avec des groupes au style différent, on a fait carton plein, c’était la folie !

Devenir un tiers-lieu créateur d’emplois

Frédéric – Nous sommes en train de mettre sur pied des ateliers couture, de réparation d’objets divers, de menuiserie. L’idée est que chaque atelier soit animé par un chômeur de longue durée de plus de 50 ans, professionnellement qualifié sur le sujet de l’atelier.  Cette personne sera accompagnée pour reprendre confiance en elle et ainsi se sentir capable d’animer un atelier. Ces ateliers permettront de créer de l’emploi, du lien social, de la solidarité mais aussi d’éveiller les consciences sur les sujets tels que acheter moins en réparant ou fabriquant soi-même. Mon but est de devenir une entreprise à but d’emploi (EBE). 

La terrasse des Jardins de l’Hamadryade s’étend au frais sous les arbres

Dans quelle lettre de CRAZY! se retrouve Frédéric ?

Frédéric – Z Comme zouave ! J’entreprends des choses sérieuses sans me prendre au sérieux. La vie est tellement dure que ça ne vaut pas la peine de se prendre la tête. 

Faire confiance 

Frédéric – Je veux absolument arrêter de tout faire vite. Je veux que chaque être humain soit tel la graine qui regarde le chêne en se disant qu’un jour elle deviendra comme lui. Mon travail c’est la transmission : je creuse les sillons, je les mets à disposition de ceux qui planteront les graines et j’ai confiance, ça va pousser. 

Tout ce qui se passe aux Jardins de l’Hamadryade est le résultat de ma progression sur mon chemin personnel. Je me pose beaucoup de questions sur le monde et sur moi-même. Je pense que c’est d’abord le résultat d’un héritage. D’une part de mes parents qui étaient toujours prêts à aider les autres. Et d’autre part de trois personnes en particulier qui n’ont cessé de me dire « Aie confiance en toi ». Moi qui avais manqué d’encouragements à l’école, ça a complètement changé ma vie car elles m’ont permis de prendre conscience de qui j’étais et de mes capacités. 

Si on prive une graine de lumière, d’eau, elle ne poussera pas. En l’exposant un peu au soleil et en lui prodiguant ne serait-ce que quelques soins, elle pousse. Eh bien pour moi, l’être humain, c’est comme une graine. En lui accordant juste ce qu’il faut de considération, il est capable de révéler tout son potentiel. A 18 ans, je n’avais absolument pas confiance en moi. Dix ans plus tard j’avais mon premier restaurant, et aujourd’hui Les Jardins de L’Hamadryade. C’est grâce aux encouragements des ces trois personnes que j’ai réussi. Alors je me suis dit que si cet « arrosage » avait marché pour moi, il pouvait aussi fonctionner pour les autres. Je m’applique à dire à chacun « Croyez en ce que vous êtes » car tout le monde est capable. 

Je repars de cette rencontre en me disant que Frédéric illustre à merveille l’empathie et la générosité dont nous avons besoin pour bien transitionner tous ensemble. L’empathie a un pouvoir guérisseur et énergisant en permettant le lien avec les autres, c’est ce qui fait notre humanité. Les Jardins de l’Hamadryades sont d’une très grande générosité. C’est un lieu ouvert, de rencontre, de nourriture et de culture, où tout devient possible, pourvu que ce « tout » serve un monde de mieux-vivre ensemble. 

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